
Né le : 17 Août 1943 aux Etats Unis (New York - New York)
Profession(s): Acteur, Réalisateur, Producteur, Producteur Délégué
Robert De Niro grandit dans le quartier de Little Italy à New York. Il quitte l'école à seize ans pour suivre les cours d'art dramatique du Dramatic Workshop du Luther James Studio et de l'école de théâtre de Stella Adler. Il suit également l'enseignement de Lee Strasberg à l'Actors' Studio, où il fait la rencontre d'Harvey Keitel, qu'il retrouvera à plusieurs reprises au long de sa carrière. Il monte pour la première fois sur scène dans "L'Ours" d'Anton Tchekhov, et fait des débuts discrets au cinéma, en 1965, comme figurant dans le film de Marcel Carné, "Trois chambres à Manhattan".
Un an plus tard, Robert De Niro fait la connaissance de Brian De Palma avec qui il tourne trois comédies semi-improvisées : "The Wedding Party" (1966), "Greetings" (1968) et "Hi, Mom !" (1969). Mais c'est Martin Scorsese qui révèle ses talents de comédien au grand public grâce au polar "Mean Streets" (1973), dans lequel il interprète le fougueux Johnny Boy. L'année suivante, son personnage de jeune Vito Corleone dans "Le Parrain, 2ème partie" de Francis Ford Coppola lui vaut l'Oscar du Meilleur second rôle, et après sa troublante performance dans "Taxi Driver" (1976), Robert De Niro s'affirme comme un acteur de composition, épousant totalement le profil de ses rôles. Perfectionniste, il n'hésite pas à apprendre le saxophone pour la comédie musicale "New York, New York" (1977), à vivre aux côtés de mineurs-sidérurgistes pour "Voyage au bout de l'enfer" (1978), à prendre trente kilos pour jouer un boxeur sur le déclin dans "Raging Bull" (1980), performance qui lui vaut l'Oscar du Meilleur acteur, ou encore à apprendre la messe en latin pour les besoins de "Sanglantes confessions".
Parallèlement à la fructueuse collaboration qu'il poursuit avec Martin Scorsese ("La Valse des pantins", "Les Affranchis", "Les Nerfs à vif", "Casino"), Robert De Niro joue la carte de la diversité avec plus ou moins de succès. On le retrouve ainsi au générique de films de gangsters, dont il s'est fait une spécialité ("Il était une fois en Amérique", "Les Incorruptibles"), de films d'anticipation ("Brazil", 1985), de fresques historiques ("Mission", Palme d'or à Cannes en 1986), de thrillers surnaturels comme "Angel Heart" (1987) ou encore de comédies comme "Midnight Run" (1988). Également fidèle au cinéaste Irwin Winkler ("La Liste noire", "La Loi de la nuit"), l'acteur s'essaie en 1994 à la réalisation, avec le drame "Il était une fois le Bronx". Douze ans plus tard, il réitérera l'expérience avec "Raisons d'Etat", centré sur la naissance de la CIA. Entre-temps, il se mesure à quelques cadors comme Kenneth Branagh, pour qui il interprète la créature de "Frankenstein" en 1995, Al Pacino ("Heat", et douze ans plus tard "La Loi et l'ordre"), Sylvester Stallone ("Copland", 1997), Dustin Hoffman ("Des hommes d'influence", 1998) ou encore Marlon Brando ("The Score", 2001).
Après avoir tourné en 1998 sous la houlette de deux "pointures" (Quentin Tarantino pour "Jackie Brown" et John Frankenheimer pour le film d'action "Ronin"), Robert De Niro "cachetonne" dans des comédies grand public comme "Mafia Blues" (1999) et sa suite (2003), "Personne n'est parfait(e)" (2000), "Showtime" (2001) ou encore la trilogie "Mon beau-père et moi". On le voit également s'égarer dans des thrillers de peu d'intérêt ("15 minutes", "Père et flic", "Godsend","Trouble jeu"), mais il parvient toutefois à surprendre en s'illustrant dans des registres auxquels il n'était guère habitué jusqu'à présent, comme l'animation ("Gang de requins", "Arthur et les Minimoys") et l'heroic fantasy ("Stardust, le mystère de l'étoile"), tout en s'éloignant d'un jeu parfois caricatural et trop "grimaçant" (Panique à Hollywood, Everybody's Fine).
En 2010, l'acteur est à l'affiche de la comédie d'action "Machete" de Robert Rodriguez et Ethan Maniquis, où il interprète un sénateur véreux. D'un rôle de sénateur au cinéma, il devient dans la vie le 64e président du jury du Festival de Cannes en 2011, où il consacre "The Tree of Life" de Terrence Malick. La même année, il s'illustre dans pas moins de cinq films, aux genres très différents : les thrillers "Stone" et "Limitless", le film d'action "Killer Elite" et les comédies romantiques "Happy New Year" et "L'Amour a ses raisons" (tourné en italien, langue qu'il n'avait plus utilisée à l'écran depuis "Le Parrain, 2ème partie", 37 ans plus tôt). L'année suivante, c'est dans le rôle du père marginal de Paul Dano, dans le drame "Monsieur Flynn", qu'on le retrouve. Cette même année, il est également à l'affiche de "Red Lights" et "Unités d'Elite", deux films qui ne parviennent pas à redorer le blason de la grande star qu'il était.
L'Italo-Américain refait toutefois rapidement parler de lui en 2013, à l'occasion de la comédie dramatique "Happiness Therapy". Dans le rôle du paternel ahurissant de Bradley Cooper, il livre une prestation très remarquée. Il termine cette année avec deux comédies : "Malavita" de Luc Besson et "Last Vegas" où il partage l'affiche avec Morgan Freeman,Michael Douglas et Kevin Kline. En janvier 2014, les Français voient Robert De Niro rehausser ses gants de boxe en compagnie de Sylvester Stallone, pour les besoins de "Match Retour" et reprendre son rôle de mafieux au regard froid en février dans "American Bluff"
Robert De Niro

![]() "Le Parrain, 2ème partie" | ![]() "Taxi Driver" |
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![]() "Voyage au bout de l'enfer" | ![]() "Raging Bull" |
![]() "Les Incorruptibles" | ![]() "Il était une fois en Amérique" |
![]() Avec Martin Scorsese | ![]() "Casino" |
![]() "Les Affranchis" | ![]() "Jackie Brown" |
![]() "Heat" | ![]() "Mon Beau-Père et Nous" |
![]() "Malavita" |
Bande Annonce de "Les Affranchis" en VF
Bande Annonce de "Malavita" en VOST